En club comme en sélection, la comparaison des carrieres respectives de ces deux virtuoses du ballon rond révèle de nouvelles similitudes.
En club, Zizou a notamment remporté plusieurs titres de champion d’Italie avec la Juventus de Turin et une ligue des champions avec le Real de Madrid. Maradona a remporté deux titres de champion d’Italie avec Naples. Certes le palmarès de Zidane est plus riche mais il a évolué dans des clubs qui ont brillé avant lui sur la scène nationale et européenne et ont continué à briller après son départ. Alors que Naples a connu les pires difficultés sportives avec le départ de Maradona (avec notamment plusieurs relégations). Le club sicilien n’a remporté que deux titres de champion dans son histoire, qu’une seule coupe de l’UEFA et qu’une seule coupe d’Italie. Toujours avec le gamin en or aux manettes.
En sélection, l’un comme l’autre a brillé dans deux coupes du monde. Une première qu’ils ont gagne avec la manière. En 86, l’Argentine remporte le titre. De cette coupe du monde, on retiendra surtout ce quart de finale contre l’Angleterre qui quelque part est à l’image de l’ensemble de la carriere de Maradona. Apres avoir marque le premier but avec sa main, ‘la main de dieu’ expliquera-t-il après le match, le môme de Buenos Aires inscrira celui de la victoire suite a une chevauchée fantastique au cours de laquelle il élimine ses gardes du corps du soir alliant vitesse et finesse. En finale, alors qu’argentins et allemands sont a égalité, Maradona refait alors parler son génie en délivrant après une nouvelle série de dribbles un caviar a Buruchaga en toute fin de match qui inscrit le but de la victoire. Il est élu meilleur joueur de la compétition. Zidane remportera celle de 98. Cette coupe du monde réunit deux conjonctures tres favorables pour l’equipe de France : Elle se tient dans l’hexagone et la France possède alors la meilleure équipe de son histoire. A partir des quarts de finale, et bien entouré de joueurs tels que Petit, Djorkaeff et Blanc, Zizou sort le grand jeu avec notamment les passes renversées et renversantes dont il a le secret pour mener l’equipe de France vers son premier titre mondial. En finale il plante même deux buts de la tête. Une autre (CM) les verra atteindre la finale, en triste épilogue d’un parcours chaotique. En 90, la céleste produit très peu de jeu et s’en remet presque uniquement au génie de trois joueurs (Caniggia, Goygotchea et Maradona) pour atteindre de manière poussive la finale de la coupe du monde. En huitièmes de finale, ils battent le Brésil grâce a une nouvelle chevauchée qu’aucun superlatif ne semble adéquat pour définir. Cette fois, c’est Caniggia qui transforme l’offrande pour éliminer le Brésil. Ce chemin de croix menant au paradis est aussi rendu possible par le gardien Andoni Goygotxea qui remporte deux séances de tirs au but. La Céleste sera finalement battue par l’Allemagne de Lothar Mattheus, bien plus complète sur tous les plans. En 2006, Zidane passe a coté du premier tour et rate même le troisième match en raison d’une suspension. La métamorphose viendra a partir des huitièmes de finale et une grande prestation face a l’Espagne auréolée d’un but. Idem face au Brésil en quarts ou Zizou donne une leçon de technique balle au pied aux joueurs brésiliens. Si la France est vice-championne du monde, à l’exception du quart de finale contre le Brésil, elle l’aura été via un jeu poussif sur l’ensemble de la compétition.
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