18 juillet 2007

Briser la glace à La Celle-Saint-Cloud

La destitution du président de la république, et la ratification du tribunal international sont les deux principales pierres d’achoppement sur lesquelles loyalistes et opposants ne réussissent pas à s’entendre. La France tente d’aider le pays du cèdre à sortir de la crise en trouvant des solutions à ces deux problèmes.
La création du tribunal internationale a déjà eu lieu le 30 mai par l'intermédiaire des Nations-Unies, grâce à l’activisme de Jacques Chirac. La Syrie et le Hezbollah ont nié toute implication dans cet attentat et tous ceux qui ont suivis. Pourtant, ils ne veulent pas entendre parler de cette cour d’exception.
Le deuxième sujet qui fâche les libanais est relatif à la désignation du président de la république. Le mandat du président Emile Lahoud s’achève en septembre, et aucun consensus n’a été trouvé sur une personne susceptible de le remplacer. C’est sur ce sujet que la réunion de la Celle-Saint-Cloud tentera d’esquisser des solutions.
Les clivages sont tellement marqués dans les positions des deux camps qu’il serait trop optimiste de penser que les échanges vont déboucher sur quelque chose de concret. Ceci s’explique par le fait que les personnes présentes à Paris ne seront pas les chefs de parti. Mais uniquement des personnalités de premier plan des différentes factions. Ils auront pour tâche de trouver le plus petit dénominateur commun.
La France se place ainsi en marge de la lutte des axes, profitant du lien séculaire qui la lie au pays du cèdre. Paris a réussi à réunir toutes les factions libanaises sur une table de négociations, ce n’est déjà pas si mal. Reste à les unir, c'est une autre affaire.

Vidéo publiée avec l'article : http://www.dailymotion.com/relevance/search/streetreporters/video/x2jcao_kelemtar-kelme_news