Sixième, c’est le classement final du PSG. A chaud, la déception est normale pour les parisiens, vu qu’ils ont longtemps été sur le podium. Mais après avoir frôlé la descente les deux dernieres saisons, le club de la capitale vient de réaliser son meilleur classement depuis 5 ans, et la place de dauphin qu’il avait atteint en 2003-2004. Les pensionnaires du camp des loges ne joueront pas la coupe d’Europe la saison prochaine, mais ce pourrait être un mal pour un bien. Le club pourra ainsi se concentrer sur un championnat qu’il n’a plus gagné depuis 15 ans.
En coupe d’Europe, le PSG a quelque peu renoué avec son glorieux passé. Il a en effet atteint les quarts de finale de la coupe de l’UEFA. Il n’avait plus atteint ce stade de la compétition depuis la saison 96-97. Pour arriver a ce stade, il a battu au passage le champion d’Allemagne, Wolfsburg, sur sa pelouse. Avec le Werder de Brême, il est la seule equipe à avoir réalisé pareil exploit cette saison.
La réussite du recrutement à l’intersaison est pour beaucoup dans la réussite du club. Makelele, même s’il n’a plus la même capacité à enchainer les matches a été l’homme de vestiaire qui manquait au PSG, n’hésitant jamais à remonter les bretelles de ses partenaires. Hoarau, meilleur buteur du club avec 17 réalisations a dès sa première saison prouvé qu’il avait le potentiel pour a terme devenir titulaire en équipe de France. Sa blessure en fin de saison a coïncidé avec le déclin du PSG au classement. Ses remplaçants se montrant tous incapables d’enchainer les buts. Autre joueur à sortir du lot : Landreau, qui sortait d’une saison 2007-2008 catastrophique, et qui a retrouvé à plusieurs matches son meilleur niveau. Il y a fort à parier que sans lui, le PSG aurait fini la saison en milieu de tableau.
Ce qui a manque aux hommes de Le Guen pour terminer sur le podium est une défense centrale solide, notamment en fin de saison. C’est sur ce dossier que devront d’abord se pencher les dirigeants parisiens pour le recrutement. La signature de Kombouare au poste d’entraineur est probablement un bon choix. Il vient de terminer la saison a la 11eme place avec Valenciennes, qu’il a stabilise au sein de l’élite. Apres Ricardo, Fournier et Le Guen, il devient le quatrième joueur de la glorieuse equipe des années 90 à entrainer Paris. Ces entraineurs ont l’avantage de bien connaitre le fonctionnement interne du club, et savent comment gérer la pression médiatique qui l’entoure, pour l’avoir expérimentée en tant que joueur.
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