C’est l’histoire de deux joueurs au talent sans limites. Ce qui à beaucoup alimenté polémiques et chroniques au cours de la carriere de ces deux joueurs est leurs écarts de conduite sur le terrain.
Pour Zidane, ce sont ces gestes déplacés sur un garde du corps d’un soir, le plus souvent une semelle qui traine. L’une d’entre elles au cours du premier tour de ligue des champions contre Hambourg lui coutera le ballon d’or 2000 alors qu’il venait d’etre sacré champion d’Europe avec la France quelques mois plus tôt, et qu’il était alors au sommet de son art. Pour Maradona, ce sont ses déboires avec la consommation de substances interdites dans le cadre et en marge de rencontres sportives. Paradoxalement, c’est cette part d’ombre qui donne a ces deux joueurs une aura que d’autres tout aussi bon voire meilleurs balle au pied n’ont pas. Cette même attitude parfois déplacée, mais toujours en réaction a une hostilité injustifiée du public ou d’un adversaire. Par exemple, le geste de Zidane en finale de la coupe du monde 2006 est certes impardonnable, mais il est bon de le reconstituer dans son contexte. Au cours de cette coupe du monde, zizou aura été critiqué et poussé vers la sortie par plusieurs medias. Ces critiques se transformeront en ressort pour ce joueur qui va pousser les siens jusqu’en finale. La lassitude est forte pour ce joueur de 34 ans qui affronte une Italie ultra-défensive en finale. Au cours de la rencontre, Zidane est tout près de se déboiter l’épaule, s’en remet, et au cours des prolongations décoche une tête que Buffon repousse avec beaucoup de brio. C’est cette parade qui va finalement séparer la France de son deuxième titre mondial. Viendront ensuite les énièmes provocations de Materazzi en fin de prolongations qui feront perdre son sang-froid à Zidane qui réagira en se faisant justice lui-même. L’histoire du foot ne peut également oublier cette réaction forte de Maradona, aux sifflets du public du stade Sao Paoli de Naples lors de l’hymne argentin en demi-finales de la coupe du monde 1990. Le gamin en or ne pouvait comprendre la réaction de ce public auquel il avait tout donné. Sur ces lèvres on pouvait lire une injure en réponse aux sifflets. Le fait de jouer contre l’equipe nationale italienne ne pouvait justifier pareil animosité pour le prodige argentin. Il venait de lui donner son deuxième titre de champion d’Italie, et avait beaucoup donné pour l’attractivité du football italien.
Si le mythe de Maradona a pris de l’avance du fait de son départ en retraite qui commence à dater, celui de Zidane est bien lancé. Pour l’un comme pour l’autre, le tempérament y est pour beaucoup.
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